Philippe Ory a écrit: Sylvain a écrit:Ouais, c'est une bande dessinée quoi. Terme inutile, je persiste et je signe. Et wikipedia ils peuvent bien écrire ce qu'ils veulent, hein! Si je veux je modifie l'article pour dire que c'est un terme qui ne sert à rien. C'est terme qui a une fonction commerciale (se démarquer des comics) mais aucune justification artistique.
Pas du tout d'accord, c'est un genre à part entière comme la SF, l'horreur, le gros nez, le comique, la comédie musicale, le rap, le rock, le disco, ça voudrais dire qu'il n'y aurais pas de différence dans un même moyen d'expression ? Qu'il n'y aurais pas de différence entre un paté marmite et un paté de foie !
ça revient a dire alors qu'il y a la bd et c'est tout ? y'a la musique et c'est tout ? le ciné et c'est tout ? non, dans chaque expression on peut "classer" par "genre" et La Parenthèse n'est pas une BD SF mais un roman graphique.
Enfin, je dit ça, j'm'en fou aussi, chacun sa vision des choses...
C'est oublier un peu vite que ce terme est apparu aux Etats-Unis parce que les éditeurs avaient besoin de marquer la différence avec les comics, pour pouvoir vendre des BD "sérieuses", "pour adulte", imprimées sur du beau papier. C'est un terme technique, si le mot "commercial" vous gêne. En France, c'est une distinction qui n'a pas lieu d'être.
A mon sens ce n'est pas un genre mais une forme, au même titre que les courts et les longs métrages au cinéma. Un "genre" où on trouve des thèmes aussi différents que la SF, le policier, le documentaire, l'autobiographie ou l'histoire n'est pas un genre mais une forme.
Où classez-vous une série comme
Les cités obscures, parue en albums cartonnés de grand format, exigeante aussi bien sur le fond que sur la forme et dont la parution a commencé avant l'apparition du terme "roman graphique" en France (peut-être même avant l'apparition du terme aux Etats-Unis)? Où classez-vous
Blast, au sujet on ne peut plus sérieux et dont le format est à mi-chemin entre un album cartonné et un roman graphique? En parlant de Larcenet, où classez-vous
Le combat ordinaire?
"Author Daniel Raeburn wrote, "I snicker at the neologism first for its insecure pretension—the literary equivalent of calling a garbage man a 'sanitation engineer'—"Voilà qui résume assez bien ma pensée.